Bon comme le dirait le dicton : « Tout vient à point à qui sait attendre »… Sept mois de retard dans une vie, surtout pour des jeunes comme nous, ce n’est rien…
Voilà le petit résumé des 25 ans « Des Amis de la Bergerie », le 05 septembre 2010, promis par mes soins… Le temps passe à une allure… Je ne l’ai pas vu passer…, sans blague.
La Varadéro, n’étant pas encore réparée, maintenant elle l’est…, je me suis pointée après tout le monde avec ma superbe Ferrari rouge à toit ouvrant, qui ne dépasse pas, fâchée, les 160 kms/heure… Sa vraie marque, un losange devrait suffire à vous l’indiquer.
Mais j’étais à l’heure pour la messe, quand même…
Arrivée pile poil, j’ai évité de me faire remarquer… Quelle ne fut donc la surprise de mes petits camarades, en me voyant assise derrière eux…
Et la mienne, lorsque sortant, j’ai pu me rendre compte des changements survenus au monastère durant ma si longue absence des M+C parisiens, tsss pas de commentaires désobligeants du style, « qu’est-ce qu’on était tranquille… ». Donc du coup, j’avais loupé aussi de nombreuses rencontres à l’Abbaye et par là même ses transformations, toujours orchestrées par le jovial Frère François, qui tout de suite m’a demandé des nouvelles de ma petite famille.
Comme si l’on s’était quitté la veille, quoi…
Après les effusions des retrouvailles avec tous mes compagnons, témoins du bon comme du mauvais de nos vies respectives, comme à l’habitude notre bon moine nous ayant gâtés par un buffet digne de ce nom…, nous nous sommes retrouvés attablés sous un soleil qui ne cachait pas sa joie de nous voir réunis… Et là, place aux bons mots, aux échanges avec ceux que je ne connaissais pas, et oui, il y avait des petits nouveaux, avec Pantagruel veillant sur nous du haut de son paradis… Turgoule nous voilà…
Il va sans dire que les digestions furent un peu laborieuses, et qu’un petit brin de sieste s’imposa pour certains.
Les plus courageuses, n’est ce pas Micheline, se dirigèrent d’un pas lent mais non moins décidé, vers la rétrospective en images, commentée en live par Frère François de ce que fut l’Odyssée de la création « des Amis de la Bergerie », avec cet enfant handicapé Mickaël, souffrant de ses déformations qui finit par en mourir, et qui du haut de son Ciel, a tant fait pour que cet accueil d’un lieu adapté se fasse. Lorsque Frère François en parle, l’émotion et les larmes se disputent la voix et les yeux du Frère…
Après ces instants émouvants, l’heure passant, nous nous sommes tous retrouvés dans la boutique, afin de pouvoir faire provision de tous les bons produits, fabriqués dans tous les monastères, couvents de France et de Navarre…
Et l’heure des adieux ayant sonnée, je les ai tous vus repartir mes amis de si longtemps, mais avec la promesse de ne plus les quitter des yeux…
Nathalie alias Chwee88, pour ceux qui n’auraient pas saisi… Allez, bises.
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